Ce dimanche, nous avons participé à la randonnée organisée par le club cyclo de Romsée.
Comme d’habitude, elle était tracée avec soin, empruntant les routes du plateau et présentait un dénivelé intéressant sans être excessif.
Au local, j’ai trouvé un Benoit B. fébrile : il n’avait pas pris la clef de l’armoire de rangement et Léopold n’était pas levé.
Dare-dare, Damien l’a reconduit à son domicile et, trente secondes plus tard… Steve est arrivé avec tout le matériel qu’il gardait pendant la fermeture du Ritz.
Vincent s’est également offert un aller-retour afin de ne pas mourir déshydraté, puis Giani est arrivé avec ses 5 minutes de retard traditionnelles.
A 8 heures 40, la nervosité se lisait sur les visages, la tension était palpable, nullement à cause des péripéties que je viens de relater, ni parce que nous étions 13, mais parce que le MANAGER GENERAL avait pris place au volant de la voiture.
Afin d’assurer la cohésion du groupe, nous nous sommes inspirés de l’organisation de la meute et nous avons placé en tête notre vieux loup affaibli par un abus de reliefs en tous genres ; Vincent s’est placé à ses côtés afin de lui prodiguer rapidement les premiers soins si le besoin s’en faisait sentir.
L’allure est régulière, Daniel est intarissable sur le séjour au Ventoux (« la luciole s’est donc éteinte dans le col des abeilles » lui a notamment rétorqué Vincent), Benoit évoque les chapelles du mur de Huy et Steve se « démerde » seul pour assurer les carrefours.
Rien à signaler si ce n’est l’état des routes lamentable avant d’attaquer la principale difficulté du jour à l’entrée de Remersdael.
Alors que Jacques est las et mène, le groupe, bizarrement apathique, reste dans son sillage jusqu’à ce qu’on voie surgir deux Bataves suivis d’une meuf, l’élément déclencheur…
Patrick (vous comprendrez aisément si vous avez vu « Camping ») et Christian, survoltés, ont essayé de se mêler aux grimpeurs; Jacques aurait bien voulu, mais il ne pouvait point, il avait même perdu sa lucidité quand il m’a dit : « elle coince »… j’aurais voulu « coincer » comme elle 😰.
Au sommet, lors de la pause, Christian, toujours « chaud boulettes » s’est lancé dans un striptease qui lui vaut notre couverture à défaut de celle de Play Boy ; sur le même cliché, on aperçoit le MANAGER GENERAL qui « n’est pas loin de faire la roue au milieu de la route » dixit Benoit B. (perso, je suis trop respectueux de la hiérarchie pour tenir de tels propos).
Arrivé à Bombaye, à 10 kilomètres du but, Daniel est sorti de son rêve et s’est subitement souvenu qu’il était capitaine de route ; par représailles, ses deux collègues l’ont laissé officier seul, ce dont il s’est plaint amèrement… pas vite gêné ! 73,44 km ; 2h.55′ 54 ; 856 D+
N.B. : Dans le courant de la nuit, le Président, qui passe apparemment des vacances très studieuses, m’a fait parvenir une pièce jointe qui a brisé mes rêves de poète dans l’âme 😂😂😂
Cet article de l’AFP, qui s’appuie sur des témoignages d’experts, montre que l’organisation sociale de la meute n’est pas idyllique du tout. La vision que j’ai partagée est anthropomorphique et ce serait un discours utilisé dans le coaching d’entreprise.
La réalité est beaucoup plus prosaïque, les loups auraient plutôt tendance à abandonner les vieux et les malades, à appliquer la sélection naturelle.
Comme maxime du CCTNS, plutôt que « L’homme est un loup pour l’homme », je suggère « L’homme est un chien pour l’homme » (que vous interpréterez en fonction de votre sensibilité 😂