Miracle en ce 4 juillet, Danielo Gozzo est arrivé 2 minutes avant le départ… pour étendre son drapeau Vert Blanc Rouge devant 12 représentants du peuple le plus brave de la Gaule (c’est le grand Jules lui-même qui l’a dit !) toujours un peu groggy.
Il faut reconnaitre que le bougre n’en a pas rajouté (encore une petite allusion à la pause, puis, grand seigneur, il s’est tu).
Comment expliquer que cette génération dorée, comme on le prétend, n’ait récolté qu’une médaille en chocolat ?
Je vais enfreindre toutes les règles de la diplomatie et vous livrer ma vérité, LA vérité.
En 2020, tous les joueurs belges seraient allés au charbon et la qualification n’aurait fait aucun doute, mais avec ce foutu report en 2021 et les commémoration des 75 ans d’immigration italienne, les vieux défenseurs ont été désignés pour offrir les cadeaux et Hazard, en capitaine respectueux, a exprimé toute sa gratitude en restant sur le banc.
Espérons que ce présent somptueux ne restera pas vain.
Pour évacuer cette désillusion, rien de tel qu’un départ à vive allure sur un faux-plat descendant jusqu’à Saive où une première déviation nous attendait… ainsi qu’une côte plus sélective que celle prévue dans le carnet. De Barchon à Val Dieu, en passant par Mouland et Neuchâteau, c’est très roulant et nous n’avons été retardés que par la parade des Arquebusiers ou des Arbalétriers et par la vessie capricieuse de Jean-Yves qui avait pourtant commencé à évacuer ses cafés matinaux au Ritz.
L’arrêt à Froidthier a été animé par la « grâce »(?) de Guy, notre mannequin Benetton, qui a chu malencontreusement (pour soigner son intégration, un verre est plus indiqué et moins douloureux).
Immédiatement, Danielo, l’homme du jour, s’est mué en Oliviero Toscani pour immortaliser cet instant (il est vrai que, à l’instar d’Immobile le bien nommé, les Italiens adorent les chutes… je me souviens d’un jour, à Theux😊…)
Notre Narcisse s’est heureusement relevé sans mal, son beau maillot jaune même pas souillé… nous attendons les clichés avec impatience.
Les passages à Clermont et peu avant Bilstain ressemblant à des tronçons de Paris-Roubaix et des Strade Bianche, Vincent D. a vraiment regretté de ne pas avoir opté pour son Gravel.
A Dolhain, l’averse annoncée était au rendez-vous, mais elle n’a pas calmé les ardeurs des ouvreurs Jef et Jacques qui sont passés à travers les gouttes pour nous mener (après avoir permis à Steve de goûter au multiculturalisme verviétois) au pied de la côte de Petit-Rechain, ultime difficulté où certains se sont envolés pendant que d’autres prenaient le temps de sécher.
Nous avons parcouru 83 kilomètres au rythme des plus lents ; bref, nous nous avons bien amusé et quelques cyclos du groupe 21, que nous avons retrouvé au Ritz, s’a bien plu aussi. Ces succulentes expressions, nous les devons à la traduction littérale wallon-français que nous devons à André Boulanger qui a conduit la voiture suiveuse de 1978 (création du club) à 2012 (année de son décès).
Cette habile transition pour vous rappeler que les randonnées des 01/08, 15/08, 22/08, 29/08, 05/09 et 26/09 ne sont toujours pas couvertes.
Si Damien, notre manager, était bien présent ce dimanche (il a d’ailleurs porté fièrement sa casquette après la rando), Vincent nous a rejoints au quartier général et nous a prouvé qu’il n’était pas en reste et que lui non plus ne manquait pas d’idées. Après avoir invité un VIP à suivre la balade du 20 juin (depuis, les demandes affluent au secrétariat), il est venu nouer quelques contacts et s’impose de plus en plus pour mener le gruppetto à bon port dans les délais.
Affaire à suivre.