Deux épreuves majeures attendaient les cyclos avant d’entamer cette randonnée du 27 mars.
D’abord, ne pas rater le départ alors qu’ils avaient été privés d’une heure de sommeil à cause de ce foutu changement d’heures : 25 ont brillamment réussi cette épreuve (la déontologie journalistique m’interdit de citer les noms des recalés) ; ensuite, choisir l’équipement le plus confortable pour déjouer les pièges d’une météo versatile, « poutinienne ».
Sous la conduite de Jacouille et Jef (un fameux tandem), nous sommes partis à 9 heures 30précises (ça arrive), protégés par Christian, le troisième ouvreur qui, cette fois, n’a pas lutté contre le vent, mais l’endormissement…à voir son état en arrivant au Ritz, gageons qu’il reprendra vite sa place devant. 300 mètres de parcourus, une explosion : Vladimir???.non, ce n’est que Jef. En prenant son vélo, le bougre a remarqué une »bouillotte » (c’est son terme) au pneu avant.
Croyez-vous qu’il allait faire le nécessaire avant le départ ? Que nenni ! C’était plus simple d’attendre le dépannage de la voiture suiveuse😏😂Quelques encablures plus loin, le carrefour du Patria où certains inconscients ignorent un feu bien plus orange que nos maillots.
Elève discipliné, j’avais évidemment marqué l’arrêt et j’ai entendu la sentence tranchante de Benoit C. (qui supportait apparemment très mal la désertion de Damien G., alias le manager) : « Ils seront moins chauds dans les côtes ! « L’effet est immédiat, je me sens tout de suite moins bien, il faut que le feu passe vite au vert et que je me rapproche de Vincent.
Ai-je mal consulté le carnet ? Me suis-je trompé de randonnée ? Où voit-il des côtes ? A l’arrivée, après 61 km., 583m.D+(mon Garmin s’est pris pour Saint-Nicolas ?)…je n’ai vu que des côtelettes qui ont été franchies par un groupe compact, seuls les capitaines de route s’offrant quelques escapades.Les cyclos devisaient calmement, le groupe était discipliné (ou extinction de voix des capitaines de queue ?) , le soleil faisait toujours la gueule, certaines vessies étaient sur le point de lâcher quand nous avons tourné en direction de St Jean Sart où Michel B. est sorti de sa boîte pour suggérer de s’arrêter au cimetière…qui est situé sur l’autre versant.
Bref, nous sommes descendus à 15 km/h. (vous imaginez ma frustration de descendeur reconnu) pour satisfaire notre réflexe pavlovien à Val Dieu.
Pendant 2 heures 24, nous n’avons guère entendu notre bon Daniel, une discrétion perturbante ; lors de son bref passage au Ritz, on a compris : « L’équipe qui a remporté la coupe du monde 1934 grâce à un éblouissant Mussolini renonce volontairement à l’édition au Qatar par respect des droits de l’homme »😂😂😂😂😂😂😂
Au Ritz, pas de ronchonnement à propos de la moyenne, mais Agecanonix aux anges (au propre comme au figuré) : Tchouquet lui avait servi un petit café (bien) amélioré : le vioque en avait la larme à l’oeil…après, il n’a pas cessé dé déconner…mais je dois malheureusement m’arrêter, car il n’y a pas de code d’accès pour cette rubrique.