Rien n’est plus doux que l’attente…voici donc une tentative de compte rendu de la randonnée du muguet avec un léger retard vu que j’ai voulu marquer ma solidarité envers mes anciens collègues malmenés par une ministre qui n’inspire guère le désir et un ministre président aussi omnipotent que ventripotent.
23 cyclos étaient au départ.
Après 8 kilomètres, ils sont enfin arrivés à Vaux où Jean-Luc les attendait en ma compagnie.
J’imagine que certains sont encore arrivés à la dernière seconde et que Picsou, qui remplaçait Benoit B. parti avec David au Télévie, a mis un certain temps pour sceller son coffre-fort.
Nous nous retrouvions donc avec un groupe de 25 (cela devient une constante même si certains effectuent des tournantes).
Vu le retour de Pierre, Flori a retrouvé le chemin du Ritz déguisé en Schtroumpf ; Georges est libéré de ses allergies ; Grégoire, André et Robi ont reconstitué leur solide trio ; DaGo, celui qui avait rêvé d’être manager, voire président et qui , vu ses performances, est retombé dans l’anonymat, est exceptionnellement présent (pas la moindre hémorroïde à évoquer !).
Une des règles fondamentales du CCTNS ( dont je suis membre depuis 25 ans), c’est le respect scrupuleux des parcours (sauf cas de force majeure) afin qu’un membre ait la possibilité de prendre le train en marche (à condition, bien entendu, de verser sa participation à la randonnée).
Je sais que, naguère, certains ouvreurs ont pris des libertés avec l’itinéraire pour escamoter l’une ou l’autre difficulté, mais c’est une époque qui, j’espère, est définitivement révolue. Pourquoi cette parenthèse ?
A Vaux, puis à la pause, j’ai été la cible de commentaires et questions déplacés et enfantins du genre « Tu viendras vite à la pause », « On a pris un raccourci? », « Président, d’après le R.O.I., on ne doit pas prendre le départ au Ritz ? », « Il critique Picsou pour dix cents, mais lui, il va épargner 2 euros »..;
Jean-Luc, qui avait eu une panne de réveil, aura, j’imagine été ménagé (on s’attaque plus facilement à un pauvre retraité démuni qu’à un avocat); vu la futilité de tels propos, si je réponds, c’est pour noircir quelques lignes auxquelles, parait-il, le Président tient tellement, quitte à les placer en réponse à une publication communale… j’espère que, cette fois, je ne vais pas atterrir dans les annonces matrimoniales.
Voulant profiter des senteurs matinales, je suis parti par la vallée et comme je m’étais sous-estimé, je suis arrivé beaucoup trop tôt au rendez-vous. Je me suis alors rappelé qu’on chantait sans cesse les mérites d’un célèbre château sur Vivacité et je suis retourné à Prayon pour admirer son architecture (ne sommes-nous pas des cyclotouristes?😅).
Bref, 30 kilomètres au compteur quand on a aperçu un maillot orange à l’horizon…ce raccourci, le GPS de David Bolly l’aurait apprécié. D’autre part, j’adore quand on fait référence au règlement alors qu’on ne l’a pas lu, mais qu’on a plutôt tendance à inventer ses propres règles…c’est notre GLB (Georges-Louis Bouchez (é) pour les non initiés) dont il partage l’égo surdimensionné.
Quant à Picsou, c’est avec un bonheur non dissimulé qu’il a reçu ses 2 euros, devant témoins , au terme de la rando.
Quelques faits…
– A Chênée, premiers cris « Crevaison », « Non », « Oui », « Non »…tout cela pour un saut de chaine.
N’y-a-t-il pas un responsable pour éviter une telle cacophonie…et les risques de chute ?
– Côtelette de Tilff qui se monte sur le grand plateau…une dizaine de cyclos attendent les 50 derniers mètres pour passer les ouvreurs…plutôt risible, non ?
– Chanxhe, Jacouille commence son récital.
Dès l’entame de la route qui mène à Sprimont (7 kilomètres), il veut lâcher les « grimpeurs » alors que la pause est prévue 300 mètres plus loin.
Après une miction chevrotante de 3 bonnes minutes, il se retourne radieux et annonce fièrement « De 7 à 70 ! » J’ai d’abord cru qu’il faisait allusion à Tintin, mais non !
Ayant perdu toute lucidité vu les efforts fournis en tête du peloton, il avait vécu un mirage…Jacouille s’était transformé en Jappeloup !…J’espère que cela ne lui arrive pas dans les randonnées pédestres qu’il organise dans les Fourons ou les bois de La Reid pour promener ses bobonnes.
– Dans le Bouny, Jean-Yves a dû laisser partir un extraterrestre invité par Christophe et Daniele a confirmé sa bonne condition.
Un peu plus loin, l’Aigle a confirmé que la hiérarchie était (définitivement ?) modifiée chez les Gonay.
Le rire de Vincent quand il a vu dans ses jumelles loin, très loin, un capitaine de queue poussé par un autre capitaine de queue , ce rire est indicible. 😂😂😂 – BG