5/9 – Le petit cactus de Bruno de Xhendelesse – Jacouille en manque de relief.

Titre polysémique afin qu’il convienne tant à la version officielle qu’à la version X que m’a réclamée Jean-Yves à la pause vu les propos tenus dans le groupe.
Pour cette dernière, il faudra attendre que je vous aie attribué le code d’accès uniquement réservé à ceux qui maitrisent l’implicite.

12 cyclos étaient au rendez-vous pour parcourir cette superbe, mais exigeante randonnée tracée par Zident.
David, le benjamin, avait réussi à se sortir du lit.
Picsou semblait aussi désemparé que son coq à la recherche de sa poulette favorite qui s’est cachée dans les buissons en simulant une migraine…son compère brillait par son absence et ne l’avait pas prévenu.
Il a tenté en vain de retarder le départ et nous nous sommes élancés suivis de Vincent D. et de son passager VIP qui, sans nul doute, s’est délecté. 😂😂
 
Le rythme étant assez (trop ?) rapide le groupe s’est scindé dans la côte de Louveigné où l’aigle de Charneux affichait une facilité écoeurante.
Alors qu’on se demandait si le second groupe se rapprochait, Jacouille nous a rassurés en affirmant qu’il entendait des voix (« Normal, on approche de Banneux », a-t-il ajouté) avant de confondre Soubirou et Beco, mais Frère Jean-Yves l’a remis dans le droit chemin.
Mes prières et celles de Patrick ont-elles été entendues, c’est à partir de ce site marial que Benoit et Steve ont assuré la régulation du peloton.

Il faut dire que la veille, la moitié du groupe avait parcouru la rando du Télévie sous un soleil généreux et, à cette occasion, Daniel G., notre recruteur attitré, avait notamment débauché Vincent qui s’était pointé au Ritz peu avant huit heures.
Un nouveau ! Après Guy et Kim, on s’attendait à tout…et on n’a pas été déçu. Dans la côte de Tiège , son pneu a éclaté. Comme nous arrivions au lieu de ravitaillement, il a essayé de réparer…un pipi, un gel et une tablette plus tard, les dix minutes réglementaires étaient écoulées, mais il se heurtait à une chambre à air récalcitrante.
Steve s’est alors décidé à sortir notre joyau équipé de freins à disque que le bleu a eu l’honneur d’étrenner, non sans avoir tiqué sur les développements.

Dix-neuf minutes plus tard, nous dégustions (terme polysémique) les montagnes russes entre Solwaster et Jalhay.
Certains ressentaient les fatigues de la veille, Jacques peaufinait sa préparation pour le Ventoux (il ignorait évidemment à cet instant que son vélo ne recevrait pas le pass sanitaire), les plus jeunes continuaient leur promenade.
Descente rapide devant La Gileppe, la côte de Bilstain (dernière difficulté), une belle allure jusqu’au rond-point des vaches où nous avons été stoppés net : la foire agricole avait attiré la foule.
Steve (encore lui !) a alors réalisé un rêve de jeunesse :  de capitaine de route, il s’est mué en motard de la police et a fait passer les voitures qui nous bloquaient sous les yeux d’automobilistes, sûrement très surpris, mais, pour une fois compréhensifs.

Dans une synchronisation exemplaire, nous sommes arrivés au Ritz en même temps que le groupe 21 emmené par Michel V. qui, une fois n’est pas coutume😏, avait fait un léger écart la veille.
Comme la rando était improvisée, son petit côté sadique a refait surface, et ses 4 compagnons (heureusement, ils ont un bon niveau) ont pu découvrir l’une ou l’autre côte qui, d’après lui, n’ont rien d’insurmontable.

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