Le ‘petit cactus’ de Bruno de Xhendelesse – Pâques en vrac – Épisode 2.

26 au départ, un suiveur décapoté soufflant un week-end après avoir prouvé qu’il avait retrouvé la(les) forme(s) de ses 20 ans, ronchon Mélenchon en pèlerinage, les conversations très éclectiques animaient le peloton : quel rapport en effet entre la diététique et le string léopard ? (quoique, avec un peu d’imagination…)

Patrick a pris la bonne habitude d’amener un peu d’exotisme au sein du peloton. Ce dimanche, nous avons fait la connaissance d’un marsupilami portugais…qui n’a sûrement pas poussé de nombreux « houba, houba » de joie en découvrant les cratères de la Lemmeterie.

De nouveau, la pause se faisait attendre…mais c’était pour mieux profiter ! Pepinster, ville inondée, porte toujours des cicatrices et 3 cyclos inexpérimentés ont été pris au piège : Grégoire, Marc et le favori de l’étape ont crevé.
Il s’en est suivi une longue, une très longue attente (Flori en aurait eu les larmes aux yeux).
La Luciole a sorti les sandwichs préparés avec amour par son épouse (ce sont ses dires) et a voulu les partager avec ses apôtres, bref, la dernière Cène le jour de la résurrection.
Ensuite, le verdict est tombé : Grégoire et Marc repartaient…mais, suite à une manipulation maladroite, Vincent était terrassé, n’avait plus le moindre jus…J’ai cru que Thierry, qui était à mes côtés, allait défaillir.
La tactique minutieusement élaborée pour la dernière ascension tombait à l’eau.

Quel changement de perspective en termes d’ornithologie poétique : l’aigle de Barbara se métamorphose subitement en albatros de Baudelaire (imaginez Vincent regardant son vélo, impuissant ! )

« A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches, Comme des avirons trainer à côté d’eux…Lui naguère si beau, qu’il est comique et laid ! »

Alors que Thierry tente de se remotiver, Vincent retrouve rapidement des couleurs en jouant les play-boys dans la T-Roc (excepté nos superbes fesses, ils n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Je m’en voudrais de terminer sans souligner la performance de Jef qui a assuré le rôle d’ouvreur du début à la fin. -BG-

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